Un peu d’histoire…

Bruyères-le-Châtel doit son nom aux vastes étendues de bruyères qui poussaient sur le site où ont été érigés le village et son château.

L’histoire du village remonte au VIIe siècle après JC. À cette époque, un monastère de femmes était bâti sur l’emplacement de l’actuel château. Cependant, on ne peut réellement parler de la naissance de Bruyères-le-Châtel qu’au XIe siècle, lorsque l’église et le principal château ont été édifiés. La situation géographique du site fit du château féodal un point stratégique dans la lutte contre la royauté en Hurepoix.

Au fil des siècles, ces constructions ont subi de nombreuses modifications et d’autres bâtiments sont venus enrichir le patrimoine bruyérois. Aujourd’hui, certains se visitent, d’autres sont à l’abandon ou ont été détruits. Mais tous témoignent du prestigieux passé de Bruyères-le-Châtel.

Quelques sites remarquables…

Église Saint-Didier

Érigée vers le milieu du XIe siècle, l’Église Saint-Didier est mentionnée pour la première fois en 1070. Le bâtiment d’origine a disparu, cependant le clocher date du XIIe siècle et ses vitraux comptent parmi les plus anciens du département (XVe siècle). La nef s’élève en voûte sur une croisée d’ogives datant du XIVe siècle.

L’église abrite les pierres tombales des Seigneurs de Bruyères.

Pour toutes ces richesses, l’Église Saint-Didier est un édifice classé au titres des monuments historiques depuis 1931.

Château de Bruyères

Des ruines du monastère sur lequel le château a été construit, ne subsiste que la chapelle Notre-Dame. De même, il n’y a que peu de traces de son passé de forteresse médiévale. Seules la poterne d’entrée et les tourelles, datant du XIVe siècle, ont traversé les siècles. Aujourd’hui encore, elles portent les traces de la herse du pont-levis.

Du XVe au XIXe siècle, les propriétaires se succèdent multipliant les modifications. Les fortifications sont rasées en 1793. En 1908, la chapelle est restaurée par M.Lenoir. De cette dernière, seul le chœur a subsisté. À cette époque, M.Lenoir fait également construire un péristyle à colonnes devant le corps de logis.

Dernière propriétaire, Mme Wallut lègue le château en 1958 à l’Association pour l’aide aux jeunes garçons infirmes, gérée par l’Ordre Hospitalier des Frères de Saint-Jean de Dieu.

En décembre 2014, la municipalité devient propriétaire du Château et de son domaine de 94 hectares.

Le parc du château a, lui aussi, subi bien des remaniements au gré de ses propriétaires. Aujourd’hui, on compte parmi les arbres du domaine un chêne planté sous Saint-Louis.

Moulin de Trémerolles

Construit au XIXe siècle, le moulin de Trémerolles est constitué d’un ensemble de bâtiments qui témoignent des activités qu’il a abrité : un corps de ferme aux murs en meulière, un moulin à farine, une filature de laine, une fabrique d’armes (en 1864) et enfin les bâtiments actuels de la menuiserie.

« La Pierre de Beaumirault »

Ce menhir se dresse au lieu-dit de « La Pierre de Beaumirault » et est inscrit au titre des monuments historiques. Constitué d’un bloc de grès de Fontainebleau, il mesure 1,90 m de hauteur et 2 m de largeur et s’enfoncerait dans le sol sur au moins 1,50m. Daté du Néolithique, il est mentionné sur le scartes dès 1619, sous le nom de pierre du Beau Miroir, déformé ensuite en Beaumirault.

Selon G. Courty, le menhir est associé à la légende de Gargantua. Selon une version, le menhir était un caillou glissé dans sa chaussure dont il se serait débarrassé à cet endroit. Dans une autre version, la pierre serait un étron pétrifié du géant

Région : Ile-de-France – Département : Essonne (91)
Arrondissement : Palaiseau  – Canton : Arpajon
Code postal : 91680
Région naturelle : Le Hurepoix
Superficie : 1 290 ha
Population : 3 639 habitants, nommés les Bruyérois et les Bruyéroises

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